Livre

Dans les archives paroissiales de Boca, il y a quelques livres très anciens. Le volume le plus ancien qui regroupe les plus anciennes données, remonte à 1666. Mais il est en mauvais état et le révérend Giampiero Rovarino a dû faire très attention en l'utilisant.
L'ouvrage a un format 24x35; son épaisseur est de 6 cm. Il y a 284 feuillets et 586 pages. Mais hélas il en manque une trentaine; perdues ? ou arrachées ? mais par qui ? Le papier est naturellement écrit en latin et très souvent c'est difficile à lire et à comprendre ! Le temps a décoloré de nombreuses pages toutes écrites très serrées. Le titre, lui aussi écrit en latin, dit avec clarté le contenu du livre : Dans ce livre, divisé en 4 parties, sont décrits dans la paroisse de Boca.
  1. Ceux qui sont nés sur les fonts baptismaux (c'est à dire les baptisés).
  2. Ceux qui ont reçu le saint crème (c'est à dire les confirmés).
  3. Ceux qui sont unis par le mariage.
  4. Les défunts.
Chaque personne est citée avec des données précises: son nom, la famille, le jour, le mois et l'année de naissance, du baptême (ou de la confirmation, ou du mariage ou de la mort) le nom des parents ou du parrain (ou des témoins). Ce premier volume réunit tout ce qui concerne la période de 1666 à 1720. C'est incontestablement le plus précieux des volumes conservés à Boca (ceux qui sont conservés à la mairie datent d'un siècle plus tard). Il n'y a pas des documents antérieurs parce que Boca fut traversée par les armées espagnoles, françaises, italiennes, allemandes à la moitié du XVII siècle et les anciennes archives de Boca et des alentours furent brûlées par la razzia des soldats. Voilà pourquoi, il est difficile pour ne pas dire impossible de remonter plus loin que ne le fait notre arbre généalogique.


FDB: Il manque le livre de 1630 à 1666. À ces dates, ils sont présents, aux dires du défunt curé Mr Ferrari, à l'église de Fontaneto d'Agogna.
Je confirme le mauvais état du plus ancien manuscrit, la première fois pour scanner les actes, en retournant le livre, l'encre se détachait des feuilles.
Donc, j'ai détaché le couvercle du scanner pour pouvoir l'utiliser à l'envers, sans abimer le manuscrit qui lui restait sur la table.